L’entreprise de ferronnerie Renaud Créations est née en 2009, sous l’impulsion de Gaël Renaud.
Aujourd’hui l’entreprise est bien implantée en Vendée, dans la petite commune champêtre de St Laurent de la Salle. Elle répond aux demandes des particuliers, comme des professionnels, et emploie 4 personnes, partagées entre l’atelier, la forge et le studio créatif… où le dessin est roi.
L’entreprise de ferronnerie, entre art et artisanat
L’équipe dédiée
à l’entreprise de ferronnerie
Gaël joue le rôle du chef d’orchestre : il veille sur les équipes et reste opérationnel sur tous les postes. Il transmet généreusement son savoir-faire et son expérience, et se garde du temps pour la Recherche et le Développement.
Isabelle a intégré l’entreprise en janvier 2024 pour assister Gaël dans le suivi administratif, le secrétariat et le service client. D’un naturel enthousiaste et enjoué, elle adore conseiller et accompagner les clients tout au long de leur projet : lors des premiers échanges commerciaux, pendant le chiffrage et le suivi de fabrication, et jusque dans l’organisation de la livraison. Elle sera votre contact privilégié, au téléphone comme par mail.
Lucas a rejoint l’équipe en tant que designer produit : son profil créatif l’amène à dessiner les escaliers, imaginer de nouveaux designs pour répondre aux demandes personnalisées. Il intervient également en conception et agencement des espaces. Sa 3e mission consiste à assister Gaël dans le conseil et l’accompagnement des clients.
Nicolas a rejoint Gaël en 2015 et a forgé sa polyvalence en se formant sur tous les postes. Il aime expérimenter de nouveaux process, rencontrer de nouveaux matériaux. Aujourd’hui responsable de l’atelier de ferronnerie, il a gardé sa spécialisation dans le montage des escaliers, le soudage et le débillardage.
David est ferronnier aux côtés de Nicolas qu’il seconde parfaitement : il assure la fabrication, l’assemblage et le montage des escaliers, il a également été formé à la délicate technique du débillardage. Il apprécie les missions chez le client, quand il pose l’escalier à son emplacement définitif : il est aux premières loges pour voir l’aboutissement de son travail de ferronnerie d’art.
Mickael réalise lui aussi les escaliers, tout en valorisant ses compétences dans le travail du bois, une passion devenue spécialité. Sa minutie et sa rigueur le prédisposent naturellement au travail des finitions (peintures, patines), à l’expédition et à la pose.
Portrait de Gaël : ferronnier d’art créatif, et chercheur infatigable
« Chercheur », voilà un mot qui caractérise bien le tempérament de Gaël… Il pratique allégrement le renouvellement, cherchant toujours de nouvelles idées, de nouvelles techniques et un certain idéal professionnel. Son métier créatif de ferronnier d’art demande certes de l’imagination, mais aussi de la rigueur et beaucoup de technicité.
Sculpteur et chef décorateur
Cette rigueur, il l’a certainement développée après son bac scientifique en optant pour des études de géologie et de géophysique. Il y a appris l’analyse des sols et des roches, les contraintes physiques des matériaux et la lecture de paysage.
Son besoin d’être dans le feu de l’action va l’amener au métier de décorateur en aquarium, la reconstitution des roches et des fonds marins demandant à la fois un bagage scientifique et des aptitudes manuelles.
Devenu sculpteur et chef décorateur, il va se spécialiser dans le prototypage pour recréer les décors naturels des 4 coins de la planète. Il va superviser les chantiers déco dans les aquarium de la Rochelle et de Brest, puis interviendra en mission en France à l’étranger, notamment sur une reconstitution du palais de l’Alhambra en Arabie Saoudite.
Décorateur de théâtre : la première vraie rencontre avec la métallerie
Le retour en France va marquer un tournant dans la carrière de Gaël. Une très heureuse rencontre, placée sous le signe de Cupidon, le lancera sur le terrain des défis :
Gaël devient alors décorateur de théâtre pour « L’art Crée », association pour le développement de l’expression créatrice et la formation aux arts de la scène. Il y reçoit l’enseignement et la bienveillance de Nelly Monteillet Cano (directrice artistique) et Nicole Monteillet Cano, (présidente), deux très belles personnes à qui il doit beaucoup.
Autodidacte, homme de challenges, Gaël apprend le travail des métaux de façon empirique, afin de créer des éléments de décor. Puis il se forme officiellement pour se perfectionner et acquérir les gestes techniques.
L’expérience de la métallerie industrielle et de la ferronnerie d’art
Sa curiosité, son envie de professionnalisation lui a fait quitter le monde créatif du théâtre pour le monde de l’industrie de la métallurgie et de la métallerie. Il a côtoyé des artisans, serruriers, ferronniers, il s’est servi de machines ultra puissantes en usine. S’il a acquis une expérience folle dans le domaine technique, l’absence de projets créatifs a fini par le toucher au moral. Qui voudrait d’un métier où 7h durant, on regarde la pendule en mode compte à rebours ? Gaël n’est pas homme à s’ennuyer, ni à s’enliser dans la routine :
De par son vécu professionnel, il connaît la ferronnerie artisanale et la métallerie industrielle : il peut désormais proposer le meilleur des 2 mondes.
2009 : c’est le moment ! Gaël va créer sa propre entreprise de ferronnerie d’art. Il crée Renaud Créations et débute la grande aventure de l’entreprenariat.
L’entreprise de ferronnerie d’art et son atelier
L’atelier de ferronnerie artisanale s’étend sur 520m2, il dispose de nombreux outils et machines permettant de forger le métal, de travailler le bois, de découper l’acier et d’opérer des finitions presque chirurgicales.
Le travail de ferronnerie d’art à l’ancienne
1 – L’atelier de Renaud Créations est doté d’une authentique forge à charbon. Elle fonctionne à l’ancienne comme chez le forgeron du 18e siècle.
- Un énorme soufflet actionné par une chaîne apporte de l’air en continu dans le foyer pour faire monter la température.
- Le métal rougi à la chaleur devient plus malléable, il peut alors être forgé (façonné) avec un marteau ou un pilon.
Les ferronneries en forme de volutes par exemple sont travaillées à la forge ancienne.
2 – La rouleuse de l’atelier date des années 1900, c’est une machine résistante, créée pour durer. Elle permet de galber les tôles pour créer par exemple les limons extérieurs des colimaçons
3 – L’ancien four de fonderie fonctionne sur le principe des grands fours industriels :
- Il est fermé partiellement : une arrivée d’air étant nécessaire à la combustion
- Le métal à fondre est disposé au fond du creuset, récipient réfractaire muni d’un bec verseur d’où coulera le métal en fusion.
- Une fois lancé, le four produit une flamme forte alimentée en continu. Celle-ci s’enroule autour du creuset par effet Venturi, et le chauffe à très haute température jusqu’au point de fusion.
Les pièces en fonte sont pour la plupart issues du four de fonderie.
L’univers de la métallerie : outils et machines plus modernes
L’atelier est aussi équipé de machines et d’outils plus modernes. Gaël investit régulièrement dans l’équipement… certes pour la recherche de productivité et de précision technique, mais pas seulement ! En effet, ce qui l’intéresse avant tout, c’est de pouvoir démultiplier les possibilités créatives.
Ainsi on retrouve dans l’atelier de ferronnerie : une scie à ruban horizontale, une forge à gaz, une scie-fraise, un poste de soudage automatique, une commande numérique à découpe plasma, une cintreuse à galets et une cabine de peinture