Chez Renaud Créations, le colimaçon en fonte ou acier trouve également ses racines dans la ferronnerie Art Nouveau : préparez-vous à voyager dans le temps : destination la Belle Époque et l’Exposition Universelle de 1890 !
L’Art Nouveau,
si inspirant…
L’Art Nouveau apporte une source inépuisable d’idées créatives : les colimaçons fonte ou acier peuvent être créés à partir de motifs déjà existants ou bien prendre forme sous le crayonné de Gaël. Pour mieux vous inspirer, vous pouvez venir avec des photos glanées sur le web, des croquis d’intention ou bien juste vos idées. Mais voyons d’abord ce qu’est réellement l’Art Nouveau, (trop) souvent confondu à tort avec l’Art Déco.
L’inspiration Art Nouveau
avec Victor Horta
L’Histoire des Arts retiendra qu’un Homme, architecte de son état, aura l’ingénieuse idée de détourner la fonte de son usage industriel. Victor Horta va introduire dans une maison bourgeoise bruxelloise des ferronneries en fonte et acier.
Résultat : l’espace se libère, l’air et la lumière circulent autour d’ouvrages autrefois enfermés. L’escalier est offert à la vue et se pare de lignes courbes fortement inspirées du monde végétal. L’Art Nouveau est né, il se veut en totale rupture avec les styles anciens, très peu novateurs au 19e siècle, il faut bien l’avouer…
Ferronnerie Art Nouveau dans la maison personnelle de Victor Horta, devenue son musée.
Contre marche en acier, dessinée d’après la fameuse ligne « coup de fouet » propre à l’Art Nouveau.
La ferronnerie Art Nouveau avec le français Hector Guimard
En France, Hector Guimard sera rapidement le représentant majeur de l’Art Nouveau. Également architecte, il va tout d’abord chercher son inspiration dans l’Art Gothique, à la manière d’un Viollet le Duc.
C’est un voyage à Bruxelles qui va jouer les révélateurs : face à l’œuvre impressionnante de Victor Horta, Guimard va renouveler tout son répertoire créatif. De retour à Paris le succès est flagrant : Guimard aura laissé à la postérité bon nombre d’hôtels particuliers et les fameuses bouches d’entrée du Métropolitain.
Les lignes organiques de l’entrée de métro parisien ont conquis le Canada, ici à Montréal.
Escalier droit, acier et fer forgé, inspiré par les courbes végétales de l’univers de Guimard.
Si vous adorez les œuvres d’Horta ou de Guimard, c’est une excellente nouvelle pour l’atelier de ferronnerie. L’Art Nouveau apparait comme un défi visant à réaliser une œuvre d’Art foisonnante… quoi de mieux pour un ferronnier d’Art ?
Louis Majorelle, figure emblématique de l’Art Nouveau
Quand Louis Majorelle reprend la manufacture de meuble familiale, il poursuit le travail d’ébéniste de son père, dédié à la fabrique de meubles de styles anciens. Mais sa rencontre avec le maître verrier Emile Gallé va tout remettre en cause : Majorelle vient de découvrir le style Art Nouveau. Sa production de meubles va dorénavant largement s’inspirer des formes végétales et animales : plantes élancées, nénuphars, iris, libellules.
Au tournant de 1900, il ajoute un atelier de forge à sa manufacture, étendant ainsi son catalogue à la ferronnerie d’art : balcons forgés, rampes extérieures, en complément de la serrurerie (poignées, charnières et décorations des meubles).
Majorelle réinvente le mobilier et les Arts décoratifs. Sa présence à l’exposition universelle de 1900 lui vaut un succès retentissant, qu’il saura exploiter à l’international. Il sera un des membres fondateurs de la fameuse école de Nancy, véritable vitrine de l’Art Lorrain.
Gaël apprécie la production foisonnante de l’ébéniste, son audace, sa créativité. C’est pourquoi il a nommé « Majorelle » sa gamme de colimaçons d’inspiration Art Nouveau
Fan de Gaudí
Si Gaël a puisé un peu d’inspiration chez ces 2 grandes figures de l’Art Nouveau, il est surtout le fan absolu d’un 3e homme.
Il s’agit d’Antoni Gaudí l’espagnol. Ce grand artiste à la créativité débridée mériterait bien qu’on lui consacre un prochain article.
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